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Carte de France en 1789.
Le médaillon en bas à gauche de la carte représente Necker. |
Titre : Lettre du Roi pour la convocation des Etats-Généraux à Versailles le 27 Avril 1789.
Le document originel contient : Etat, par ordre alphabétique, des baîllages royaux et des sénéchaussées royales des pays d'élections, qui députeront directement ou indirectement aux Etats-Généraux.
Lettre de convocation des états généraux à Versailles
"De par le Roi, Notre aimé et féal. Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons relativement à l'état de Nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de Notre royaume. Ces grands motifs Nous ont déterminé à convoquer l'Assemblée des États de toutes les provinces de notre obéissance, tant pour Nous conseiller et Nous assister dans toutes les choses qui seront mises sous nos yeux, que pour Nous faire connaître les souhaits et doléances de nos peuples, de manière que par une mutuelle confiance et par un amour réciproque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l'État, que les abus de tous genre soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique et qui nous rendent à Nous particulièrement, le calme et la tranquillité dont Nous sommes privés depuis si longtemps. Donné à Versailles, le 14 Janvier 1789."
Doléances : Plaintes et remontrances des habitants de la paroisse de Saint Arnoult en Yvelines.
Les habitants de la paroisse dudit Saint Arnoult supplient humblement sa Majesté, des Ministres, de son conseil, et les Députés aux États-Généraux, d'avoir égard aux articles ci après.
[Deuxième et troisième pages]
actes y sujets et former un tarif desdits droits clair et precis, qui puisse etre connu facilement par touttes les classes des citoyens.
Article Neuf
La suppression du champart.
La réduction de la grande quantité de pigeons qui devastent la majeure partie des grains tant en termes de semences que de maturité
les propriétaires desdits pigeons soient tenus de les renfermer, dans les termes cidessus dit.
La destruction du gibier, encore bien plus nuisible aux productions desdits grains, tant par rapport à la quantité que les seigneurs se permettent de conserver dans leurs terres, qu'aux peine de Corporelles et
quil font supporter tous les jours a la classe du peuple la plus laborieuse et par conséquent la plus necessaire a l'état, et que les remises plantées dans les plaines soyent supprimées.
Abroger les différentes coutumes et n'en reconnaitre absolument qu'une, sauf a mettre des exceptions convenables selon la necessité, celle de Paris par exemple paraîtrait aux Réprésentants la plus juste et la plus récévable.
Abroger pareillement les différents Poids, mesures et arréages, qui dans toutes les provinces induisent les acheteurs sans expérience a une infinité de procès d'après leurs différentes varietés connues, seulement aux fameux calculateurs.
Que ladite paroisse de Saint Arnoult se plaint en particulier quelle est survhargée des troupes militaires, par leurs passages en icelles, le fardeau aiant occasionné les plus riches cytoiens de quiter l'endroit, il ne reste plus que la classe la plus malheureuse chargée de recevoir lesdites troupes a qui ils fournissent le necessaire, pourquoi ils demandent une diminution particulière de l'impôt qui aura lieu.
Quil soit fait deffense aus seigneurs et aux laboureurs de reunir plusieurs fermes en une seule et même, & autres propriétaires.
Article Seize
Que les officiers de juré priseur soient supprimés comme étant on ne peut plus préjudiciable au bien public.
Fait et arrêté en l'assemblée des habitans de ladite paroisse de St-arnoult, tenue en execution des ordres du Roy, en l'église paroissiale dudit St-Arnoult, ce jourd'hui onze mars mil sept cent quatre vingt neuf.
C'est une chanson, sur l'air de « Catiau dans son galetas » qui fut
envoyer des halles de Paris sous forme de fable à Necker le 23 décembre
1788. Elle est construite comme l'épitaphe de Chrétien Guillaume de
Lamoignon de Malesherbes (qui sera l'avocat de Louis XVI lors du procès
de ce dernier) et fait écho à la tenue de l'Assemblée des notables en
1787 qui repousse la tenue des États Généraux. La seule signature qui
s'en dégage : "Les riens".
L'air de la chanson sera reprise par la veuve Ferrand dans sa chanson : « Joie du peuple Républicain ».
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